Virginie Grimaldi explore les liens fragiles qui unissent les membres d’une fratrie, en particulier à travers l’histoire de deux sœurs, Agathe et Emma. Bien qu’elles n’aient pas choisi de se lier, elles développent une relation puissante et indispensable. L’autrice tisse habilement les souvenirs qui ont contribué à façonner leur opposition et leur attachement.
Au-delà de la relation entre les deux sœurs, le livre aborde également la thématique du temps qui passe inexorablement, des rivalités vis-à-vis des parents et de la dynamique complexe entre aînée et cadette. Ces obstacles façonnent une vie qui n’est pas un « long fleuve tranquille ».
Le roman aborde divers sujets tels que le divorce, la bipolarité, la violence parentale, et éveille en nous certains souvenirs, comme les enregistrements d’émissions en VHS avec la découpe de l’encart du programme télé !
Le style de l’auteure se caractérise par sa simplicité et son authenticité. Virginie Grimaldi ajoute une touche d’humour en parsemant le récit de réparties et d’autodérision.
Quatrième de couverture du livre une belle vie
Agathe et Emma Delorme sont soeurs. Elles ont grandi l’une contre l’autre, mais sont pourtant très différentes. Depuis le jour de sa naissance, Agathe, la plus jeune, bordélique et ardente, prend toute la place dans le bain, dans la chambre et dans le coeur d’Emma.
Après cinq ans d’un silence inexpliqué, Emma donne rendez-vous à Agathe dans la maison de vacances : Mima, leur grand-mère adorée, n’est plus, il faut vider les lieux et faire le tri dans les souvenirs. Les sœurs Delorme ont une semaine pour tout se dire et rattraper le manque de l’autre, avant l’arrivée des nouveaux propriétaires. Parviendront-elles à réparer le passé ?
Dans la beauté de cet été au pays basque, où leur enfance cogne à la porte, résonne la force de leurs éclats de rire. Se moquer du temps qui passe dans les bras de ceux qu’on aime, et si c’était ça, une belle vie ?
Virtuose des émotions, Virginie Grimaldi nous livre un roman bouleversant et irrésistible.